Château-ferme de Soy
Le château-ferme est une construction en briques et pierre bleue sur une base du 18ième siècle, avec logis gothique du 16ième siècle en calcaire.
A en juger par les fenêtres originelles, malheureusement disparues lors de la restauration, le premier château devait remonter au 12ième siècle.
On peut encore voir la prison située dans la partie nord des bâtiments, au-dessus d’une voûte avec porte cochère qui sert d’entrée dans la cour.
Au-dessus de cette voûte se trouve une pierre avec armoiries de F.A. de Cassal portant la date de 1717 (F.A. Cassal fut prévôt et grand écuyer de Durbuy, seigneur de Soy et mourut en 1719).
Le château était le siège d’une haute Cour de Justice.
Le porche d'entrée, la tour d'angle de la cour de ferme, les façades et les toitures des autres bâtiments sont classés.
Le château est privé et ne se visite pas.
Château-ferme de Blier
Le château, dans ses parties non restaurées, peut remonter au 16ième siècle, comme l’attestent certains fragments de sculptures.
Il subit de notables transformations au 19ième et l’ensemble fut considérablement amplifié au début du 20ième siècle par la famille Wilmart.
La tour principale porte le blason de la famille de Blier avec la devise « virtute et fortuna ». Le château est composé de bâtiments agricoles qui comportent l’ancienne habitation seigneuriale
flanquée de deux tours, l’une ronde, l’autre carrée. La cour est fermée par un porche d’entrée surmonté des armes et de la devise de la famille de Blier. Au fond de la cour, un second château a
été construit dans la 2ième moitié du 19ième siècle.
Actuellement sur le site du château se trouve un hôtel-restaurant :
Le "Fief aux oiseaux" à Erpigny
Le château ferme, garni de tourelles, est un ensemble en moellons de grès et pierre bleue.
On y accède par un magnifique portail en plein cintre. Contre le pignon droit s’élève une chapelle sur cave dont la toiture est surmontée d’un clocheton carré, coiffé d’une flèche octogonale et d’une grande croix à girouette. Il fut bâti par Henri de Martini à la fin du 17ième siècle.
Le château était appelé « Fief aux oiseaux » car c’est de lui que relevait, au Moyen Age, la garde des oiseaux de proie destinés à la grande vénerie des forêts royales et domaniales, ainsi que la gruerie dans la Terre et le Comté de Durbuy.
Le château est privé et ne se visite pas.
Château-ferme à Fanzel
Quadrilatère en moellons de grès et schiste, le château-ferme est formé d’un logis traditionnel et d’anciennes dépendances comprenant jadis étables, granges, bergeries et communs, actuellement transformées ou reconstruites.
Il ne s’agissait pas d’une place fortifiée mais d’un château construit par les moines de Stavelot. On venait y payer la dîme.
C'est un logis du XVIIIème siècle dont les plus anciennes parties datent de 1711.
L’habitation est privée et ne se visite pas.
Moulin de Fisenne (Moulin Hesbois)
La création du moulin de Fisenne est liée aux Seigneurs de Durbuy et son existence est déjà attestée par le livre terrien de 1314. Le premier meunier dont on a connaissance se nommait Jehan de Biron, c'est lui qui occupait les lieux en 1384. C’est seulement en 1796 que le Duc d’Ursel de Durbuy l’aurait revendu.
Une des particularités du moulin, c’est d’abord la longueur du canal de dérivation (bief). Celui-ci prend, en effet, naissance à proximité du Pont d’Erezée pour diriger les eaux de l’Aisne vers la roue à aube de 4 mètres de diamètre. Une roue qui comporte 48 augets, primitivement en bois, elle fut remplacée en 1938 par une roue en fer dont le rôle est d’actionner les meules via d’imposants engrenages.
Actuellement, le moulin a été transformé en musée privé.
A l'occasion, il est le lieu de rendez- vous de diverses manifestations culturelles dont notamment les « Journées du Patrimoine ».
Château de Fisenne
Le noyau primitif du remarquable château de Fisenne est le haut donjon de plan carré, aux murailles épaisses de 1,20 en moellons de calcaire et de grès qui occupe une position dominante au milieu du complexe.
L’angle nord-ouest fut reconstruit sur les 2/3 de sa hauteur tandis que vers l’est et le sud, de grandes baies y furent aménagées dans le courant du 19ième siècle.
Le château actuel date de la première moitié du 17ième siècle et fut remanié au 19ième siècle et en 1936.
L’ensemble fut probablement agrandi par Jean de Fisenne et son épouse Anne d’Ochain. L’enceinte est constituée par les bâtiments de la ferme qui remontent aussi à cette période mais qui ont été remaniés à une époque récente. Cet ensemble est construit dans les mêmes matériaux que le logis principal. Deux vastes granges, garnies d’élégantes échauguettes d’angle (poste de garde) bordent la cour avec symétrie. Le donjon, le logis et les échauguettes sont classés.
Le château est privé et ne se visite pas.
On peut néanmoins y trouver une épicerie de Terroir (Al Copinette).
Jusqu'en 2019, il abritait également une fromagerie "La Fromagerie des Tourelles" (les fromages se fabriquent désormais du côté de Durbuy sous la dénomination "Les fromages de la Ferme du Bel' Ozo").
Le château est également un lieu d'accueil et de résidence pour artistes.
Chaque année, au mois de septembre, la créativité et le travail des divers résidents sont mis à l'honneur par le biais de divers spectacles et ateliers, le tout dans une ambiance festive lors de la traditionnelle "Fête de l’Équinoxe" se déroulant au château ( http://www.fisequinoxe.sitew.be/ ).
HOME PHILIPPIN
Le home Philippin est un hospice fondé grâce à Mademoiselle Caroline Philippin, connue pour ses bienfaits.
Elle mourut le 10 août 1878, après avoir, par testament du 19 mars 1869, fait donation de pratiquement tous ses biens au bureau de bienfaisance d'Amonines, pour y ériger un hospice de vieillard. C'est en 1885, que le château Philippin fut transformé en hospice.
Au départ, le home fut confié aux Sœurs de Jésus et de Marie.
A l'époque, le home pouvait tout au plus accueillir 15 personnes.
A partir de 1919, au départ des Soeurs de Jésus et de Marie, Mademoiselle Jeanne Roquet, nommée par l'Abbé Widart, s'occupe de main de maître de la maison de retraite.
Le home fut rénové en 1971, grâce à la persévérance de l'Abbé Degève. L'inauguration et la bénédiction du home ont lieu le 1er juillet 1973.
En 1982, la Mère Générale des Sœurs Franciscaine a signifié au C.P.A.S. l'impossibilité de maintenir à Amonines un nombre important de religieuses et la nécessité d'adjoindre du personnel laïc.
Les Sœurs Franciscaines sont définitivement partie le 1er janvier 1990.
En 2019, le home fut complètement modernisé et agrandit (photo du dessus).
Place Capitaine Garnir à Erezée
La place Capitaine Garnir, entourée de marronniers, accueille un pittoresque kiosque en grès et bois de la moitié du XXème siècle et une belle pompe en fonte à décor végétal, datant de la seconde moitié du XIXème siècle.
Un monument aux morts des deux guerres y est également érigé. Les allemands, lors de la seconde guerre mondiale ont réquisitionné les deux canons de 1914-18, disposés à proximité, ce qui a laissé une place démesurément vide à l’intérieur de l’enceinte du monument. A la place de ce monument, se trouvait au siècle dernier un étang ou le bétail venait s’abreuver.
Sur cette place siège l’église Saint-Laurent qui est un édifice néo-classique construit en grès en 1846. La façade et la tour sont de 1899. Suite à l’incendie de 1940, elle fut restaurée en 1946. Elle abrite de beaux fonts baptismaux romans du XIIème siècle posés sur socle gothique, avec une cuve à quatre têtes d’angles séparées par des feuillages.
Le capitaine Florent Garnir, né à Erezée le 25 février 1888, est mort au champ d’honneur avec son unité, le 29 septembre 1918 à Stadesberg. A l’issue de funérailles solennelles, il fut inhumé au cimetière d’Erezée, contre l’église.
Florent Garnir était Chevalier de l’Ordre de Léopold avec palme, Chevalier de l’Ordre de la Couronne, Chevalier de la Légion d’Honneur et décoré des croix de guerre belge et française.